Growth hacker : un métier en plein boom !

Growth hacker : un métier en plein boom !

Le growth hacking est un concept novateur issu des États-Unis. Il consiste, pour une entreprise, à augmenter sa croissance rapidement grâce à des procédés de marketing digitaux hétéroclites. Les plus grands groupes, Facebook, Airbnb ou encore Twitter, utilisent ce procédé pour booster leur croissance. Le growth hacker intervient généralement seul au sein de l’entreprise. Il met à profit sa créativité, son ingéniosité et ses connaissances de l’économie digitale pour développer les startups entre autres. Zoom sur ce métier en plein essor !

Concrètement, sur quoi repose le métier de growth hacker ?

L’objectif du growth hacker consiste à augmenter la croissance d’une entreprise. Il a pour but de lui accorder plus de visibilité sur le net, de lui forger une e-réputation solide et de vendre davantage ses produits et/ou services. Le domaine d’action est très vaste. Le growth hacker peut utiliser toutes les méthodes de marketing digital innovantes pour parvenir à ses fins. De l’e-mailing, à la création/gestion des réseaux sociaux en passant par l’optimisation de ses contenus web, tous les outils et techniques de marketings sont utilisés par le growth hacker. Ce dernier se base sur la méthode de l’AARRR permettant de développer une entreprise à partir de ces 5 phases :

  • L’acquisition : conquérir de nouveaux contacts.
  • L’activation : convertir ces nouveaux contacts en clients.
  • La rétention : retenir/conserver cette nouvelle clientèle et les fidéliser.
  • Le referal : convertir les clients en ambassadeur de marque.
  • Le revenu : augmenter la croissance et les revenus.

Quelles sont les entreprises qui utilisent ce procédé ?

Le growth hacking est encore méconnu en France. Il est surtout présent dans des structures du numérique de petite et moyenne taille. Les startups sollicitent le plus les compétences d’un growth hacker. Elles souhaitent voir leur croissance augmenter rapidement et à moindre coût, ce concept est donc idéal pour ses structures aux moyens limités bien qu’ambitieuses. Ce procédé permet, le plus souvent de propulser des petites entreprises sur un plan international leur accordant une visibilité certaine et une croissance optimale en un temps réduit. C’est le cas notamment, pour les structures Uber et Dropbox qui ont connu un essor accru grâce au growth hacking.

Les formations pour devenir growth hacker

Il n’existe pas de parcours type pour devenir growth hacker. Ce métier n’étant pas encore reconnu, le growth hacking est davantage perçu comme une nouvelle stratégie marketing. Il est donc accessible à un large public ayant suivi des études dans le domaine du marketing digital, des médias sociaux, de l’informatique et du web en général. Le BTS ou DUT informatique, l’école d’ingénieurs en informatique ou l’école du Web permettent d’obtenir de bons bagages pour cet emploi.

Le growth hacker possède des compétences complètes et doit être capable d’anticiper les tendances. Les autodidactes ont également leur place pour exercer ce métier. Si leurs connaissances de l’économie digitale et du marketing sont suffisantes, ils peuvent prétendre à ce poste.

Les compétences et les qualités du growth hacker

La connaissance du web et des réseaux sociaux. Le growth hacker doit parfaitement connaître le web, les dernières tendances, les nouveautés, les outils pratiques… Tout cela peut lui permettre de mettre en place de nouvelles stratégies marketing visant encore et toujours à générer de la croissance. Si un nouveau réseau social est créé, il peut ainsi assurer une nouvelle visibilité à son entreprise pour, à terme, booster sa croissance.

La maîtrise des outils marketings. Le marketing est un secteur en constante évolution. Chaque année des nouveautés en matière d’outils, de logiciels ou de techniques apparaissent, apportant ainsi de nouvelles possibilités de visibilité à une marque ou à une société. Prenez l’exemple du marketing d’automation qui apporte un large spectre de possibilités (génération de leads, qualification des leads, e-mailing, lead scoring…). Se mettre à la page permet de profiter d’outils innovants et performants.

La programmation informatique. Cette compétence n’est pas indispensable, mais posséder des connaissances en programmation informatique est un véritable plus pour le growth hacker. Il est ainsi en mesure de créer et mettre en place ses propres programmes sans avoir à passer par un tiers. Il gagne ainsi du temps et optimise ses missions.

Le management de projet. Le growth hacker est à la tête d’un projet. Il doit être capable de gérer ses tâches et de gérer son équipe. Il doit mener à terme son projet avec toutes les chances de réussite possibles.

La créativité et l’ingéniosité. Elles représentent deux qualités inhérentes au growth hacker. Pour trouver constamment de nouvelles idées et de nouveaux procédés, la créativité et l’ingéniosité sont indispensables. Elles occupent une place centrale dans le travail du growth hacker, constamment à la recherche d’originalité et de techniques innovantes. Il doit être force de proposition, c’est lui qui devance les tendances, c’est lui qui crée de nouveaux procédés…

Le salaire du growth hacker

Le revenu du growth hacker fluctue en fonction de différents paramètres. Ainsi, un junior peut gagner entre 32 000 et 38 000 € à l’année. Un growth hacker confirmé peut toucher jusqu’à 45 000 € sur une année. Quant à l’expert, il perçoit jusqu’à 65 000 € de salaire chaque année. Ces montants sont une moyenne constatée sur l’année 2015. Chaque entreprise fixe ses salaires selon les tâches à réaliser, l’expérience professionnelle du candidat et les résultats des campagnes réalisées. Plus le growth hacker est performant, plus son salaire sera élevé.

Quel avenir pour le growth hacking ?

Encore peu répandu aujourd’hui, le growth hacking est surtout présent au sein des startups qui requièrent une croissance importante rapidement et à moindre coût. Il se développe chaque jour davantage avec l’apparition de nouvelles méthodes et de nouveaux outils. Il permet une permutation sans fin tant ses possibilités d’évolution sont hétéroclites.

Avec l’expansion du digital, il y a fort à parier que le growth hacking a encore de beaux jours devant lui. Le web est un espace infini de vente et de publicité pour les entreprises. Il représente l’avenir pour ces sociétés, le marketing digital ne peut donc que s’étendre et produire de nouvelles pratiques.

Par ailleurs, les grands groupes commencent tout à s’intéresser aux nouvelles solutions de marketings digitales en mettant en place l’automatisation de certaines tâches. Il n’est donc pas impossible, d’ici quelques années, que ces mêmes groupes fassent appel à un growth hacker pour générer de la croissance et leur accorder une meilleure visibilité.

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